Le droit de la circulation routière est intimement lié à celui des assurances.
Action récursoire, refus de garantie ou d’intervention, les sources de litige avec votre compagnie d’assurance sont nombreuses.
L’assurance responsabilité civile, en abrégé R.C., couvre les dommages causés à des tiers si votre responsabilité est engagée. Cette assurance constitue une obligation légale. Les conditions minimales des contrats d’assurance RC auto sont fixées par la Loi.
L’assurance dégâts matériels, plus communément appelée omnium, indemnise les dégâts à votre véhicule, que vous soyez en tort ou en droit. Cette assurance n’étant pas obligatoire, les conditions varient d’un assureur à l’autre.
A la suite d’un accident de la circulation, après avoir indemnisé la victime de l’accident, votre assureur R.C. dispose, dans certains cas, d’un droit de recours à votre encontre. Il s’agit de l’action récursoire de l’assureur responsabilité civile.
Les hypothèses dans lesquelles votre assureur R.C. peut se retourner contre vous sont prévues à l’article 25 du contrat-type.
On retrouve notamment les hypothèses suivantes :
Les montants pouvant être réclamés par l’assureur R.C. dans le cadre d’un action récursoire sont toutefois limités. En effet, le recours ne s’exerce intégralement que si les montants des indemnités que l’assureur a versées à la victime de l’accident n’excèdent pas la somme de 10.411,53 €.
Au delà de 10.411,53 €, le recours s’exerce à concurrence de la moitié du montant des débours avec un maximum de 30.986,69 €.
Pour aboutir dans son recours en vue de se faire rembourser ses débours, l’assureur R.C. est tenu de notifier à son assuré son intention d’exercer un recours aussitôt qu’il a connaissance des circonstances justifiant cette décision.
Cette action récursoire de l’assureur contre l’assuré se prescrit en outre par 3 ans. Le délai commence à courir à partir du jour où l’assureur a décaissé des sommes au profit de la victime (provisions).
Cette assurance n’étant pas obligatoire, les compagnies d’assurances peuvent, sous certaines limites, édicter librement les règles et notamment celles relatives aux motifs de refus d’intervention. Certains de ces motifs se retrouvent toutefois quasi-systématiquement quel que soit la compagnie d’assurances :